Les débats budgétaires ont mis en évidence les récentes mesures d’économies que le Ministre NOLLET envisage d’imposer au PASS. En effet, dans le cadre du budget 2012 initial, la subvention au PASS a été réduite à concurrence d’un million d’euros, tant en MA qu’en MP, ce qui représente une diminution des crédits à concurrence de -22%.

Carlo DI ANTONIO a abordé les aspects suivants en séance plénière :

Le caractère tardif de la décision et l’absence de négociations préalables.

Le deuxième élément concerne les pistes d’économies. Eu égard à l’ampleur de la réduction de crédits que le Ministre impose, les pertes d’emplois sont inéluctables. 13 emplois sont menacés, soit une réduction de 25% des effectifs actuels.

Ces pistes d’économies entraînent des charges collatérales liées aux licenciements et aux charges de restructurations, charges auxquelles le PASS sera dans l’impossibilité de faire face.

De plus, le Ministre ne craint-il pas de nuire à l’image de marque du PASS ?

Le troisième élément concerne le taux de fréquentation du PASS. Initialement, la barre avait été placée trop haut. Le PASS est un musée et pas un parc d'attraction.

Enfin, qu’en est-il de la volonté politique de promouvoir les sciences? L’UWE et AGORIA ont tiré la sonnette d’alarme concernant la pénurie dans les métiers scientifiques et technologiques. Selon Agoria, il manque 3000 ingénieurs, toutes spécialités confondues. La fédération estime qu’en 2015, un tiers des informaticiens et des ingénieurs viendront de l’étranger.

Ainsi, Carlo DI ANTONIO a indiqué au Ministre NOLLET sa volonté de voir le maintien d’un budget qui permette au PASS de rencontrer ses objectifs, mais SURTOUT, demande une concertation entre le Ministre et le CA du PASS afin que l’activité puisse être pérennisée.