M. le Député Carlo Di Antonio (cdH).

Voici près d'un mois que le nouveau centre aquatique a été inauguré sur le site du Grand Large à Mons.

Une infrastructure à la fois sportive, ludique et de bien-être construite en respect de l'environnement.

Depuis l'ouverture très médiatique du complexe, nous constatons la présence d'un gigantesque amas de terre sur le côté du bâtiment.

Des riverains se plaignent et disent qu'il s'agirait de terres polluées.

Monsieur le Ministre a-t-il plus de précisions sur la présence de cet amas de terre à traiter ?

Avec un budget global de 19 millions d'euros pour la construction de cet édifice, je ne pense pas qu'un manque de budget soit la cause de ce non enlèvement.

Monsieur le Ministre peut-il me dire si ces terres représentent un risque environnemental et/ou pour les riverains ?

M. Philippe HENRY, Ministre de l'Environnement.

Dans les années 1984 à 1988, le terrain situé au Grand Large à Mons et appartenant à la Région wallonne a fait l'objet de mise en dépôt de boues de dragage par l'ex MET.

Des analyses de sol effectuées entre 2004 et 2006 ont révélé la présence de pollution par PCB et fluorures.

L'amas de terre sur le côté du bâtiment est le résultat de l'excavation nécessaire à la réalisation de la piscine récemment construite. Ces terres sont réputées polluées.

Je ne suis pas informé d'un risque particulier pour les riverains et une analyse de risque n'a pas été réalisée à ce jour.

Une décision du Gouvernement wallon du 27 mai 2009 a chargé la DGO2 de « procéder aux mesures de réhabilitation de la pollution historique liée à la présence de dépôts de boues de dragage sur le site du Grand Large à Mons »

La DGO2 est donc en charge de ce dossier.