Député Carlo Di Antonio (cdH)

Courant avril 2008, j'interrogeais Monsieur le Ministre Daerden sur le futur Ravel le long de l'ancienne ligne ferroviaire 98 a liant Dour à Roisin. Entre-temps, les travaux ont débuté et sont même bien avancés.

Cependant, un problème se pose puisque l'adjudication a été mise sur le tronçon partant de la gare de Dour jusque la rue d'Angre à Onnezies.

Le programme ne peut aller plus loin pour le moment puisque pour atteindre l'ancienne gare-frontière de Roisin , le Ravel doit traverser le bois d'Angre situé en zone Natura 2000 qui regorge d'une faune et d'une flore sensible à préserver.

En tant que fervent défenseur du bois d'Angre mais aussi du Ravel par la ligne 98a, qui a un réel potentiel de développement touristique durable pour la zone frontalière, j'aimerais connaître l'avis de Monsieur le Ministre sur la question dans le but de trouver un réel consensus.

Une étude sur les éventuels impacts vient d'être réalisée. Monsieur le Ministre en a-t-il les résultats ? Quelles sont les solutions pour respecter cette zone sensible tout en permettant de terminer le Ravel 98a ?

Plusieurs possibilités seraient actuellement à l'étude afin de solutionner le problème :

- un revêtement alternatif fait de matériaux durables ; - la création d'un fossé qui éviterait d'accéder aux talus protégés ; - un contournement de la zone sensible ; - ou encore l'aménagement de passerelles pour préserver les zones humides

sont les solutions qui pourraient être envisagées si le rapport révélait des impacts négatifs du Ravel dans son passage par le bois d'Angre.

Au vu des multiples solutions proposées par les différents acteurs de la zone, Monsieur le Ministre peut-il m'informer des dispositions qu'il entend prendre ?

M. Benoît Lutgen, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Fôret et du Patrimoine.

La prolongation de la ligne 98A vers le Bois d'Angre (site Natura 2000) a effectivement fait l'objet d'une étude approfondie.

Les conclusions de celle-ci rendent la mise en œuvre du Ravel particulièrement compliquée (largeur réduite jusqu'à 1,50 mètre seulement, caillebotis, création de nouvelles zones naturelles équivalentes sur des prairies n'appartenant pas au SPW en guise de compensation, etc.).

Néanmoins, bien conscient de l'intérêt de poursuivre ce projet, je ne manquerai donc pas de continuer, en concertation avec l'administration et avec mon Collègue le Ministre Henry, les études en vue de dégager des solutions alternatives et de réaliser ce tronçon du RAVeL.