COMMUNIQUE DE PRESSE

Le Gouverneur Claude Durieux et le Député-Bourgmestre de Dour Carlo Di Antonio se sont réunis ce 19 février pour examiner l’application du principe de l’aide adéquate la plus rapide par le service d’incendie dourois.

Le Gouverneur a rappelé l’obligation légale de mise en œuvre de ce principe qui veut que ce n'est plus seulement le service territorialement compétent qui doit intervenir sur les lieux d’un sinistre mais aussi celui qui peut, avec les moyens adéquats, être le plus rapidement sur place. Anticipant la réforme de la sécurité civile l’intérêt de ce principe n’est nullement remis en cause par le Député-Bourgmestre.

Le service d’incendie de Dour s’est, comme tous les autres, engagé dans ce nouveau modus operandi depuis le 1er décembre 2008. Mais il se trouve être dans une situation particulière étant donné qu’il est appelé à intervenir sur des espaces supplémentaires sans perdre, pour autant, d’autres portions de territoires.

Le Gouverneur a convenu, après avoir entendu M. Di Antonio de soumettre le cas dourois à l’analyse de ses services et du centre 100.

En mars en effet, les services du Gouverneur réuniront les responsables de l’ensemble des services d’incendie du Hainaut afin d’évaluer la mise en pratique de l’aide adéquate sur base des outils d’analyse permanents que Claude Durieux s’était engagé à développer.

Cette évaluation comprendra un réexamen de la liste des missions urgentes définies par les services d’incendie pour l’application de l’aide adéquate ainsi qu’une analyse de la possibilité de respecter dans la pratique les temps d’intervention déterminés par les chefs de service.

Pour rappel, en ce qui concerne les services ne disposant pas personnel en caserne, ces temps d’intervention, avaient été fixés de manière uniforme à 6 minutes pour les interventions de nuit et à 7 minutes pour celles de jour. Un retour d’expérience après trois mois de mise en œuvre permettra les éventuelles adaptations utiles.

La situation de Dour sera particulièrement étudiée dans ce contexte.

Par ailleurs, en ce qui concerne les conséquences financières, le Ministre de l’Intérieur a prôné la gratuité dans l’application du principe et ce, dans l’attente de la mise en place effective des zones. Le Gouverneur a néanmoins prévu de rendre un rapport à M. Depadt après six mois d’application et une évaluation générale des coûts engendrés à cette occasion. Il fera part de la préoccupation exprimée par quelques bourgmestres, dont M. Di Antonio, lors de la prochaine conférence nationale des Gouverneurs.