Dour: 6.000 m3 de déchets à côté du centre-ville ! (article du journal La Province de ce mercredi)

Par Carlo Di Antonio, mardi 1 avril 2008 à 18:27 :: La commune de Dour :: #268 :: rss

Mardi matin, bourgmestre, policiers et magistrats du parquet de Mons ont débarqué sur le site des anciennes câbleries, tout près du centre-ville dourois. Ils ont trouvé près de 6.000 m3 de déchets et deux travailleurs étrangers vivant sur place...

“ Déjà il y a quinze jours, j’ai vu des policiers qui prenaient des photos. C’était un samedi, ils avaient fait le tour du site, explique-t-on au café installé juste en face l’entrée des câbleries, mais ils ne pouvaient rien dire du tout... ” L’opération se préparait depuis plusieurs semaines. Elle s’est concrétisée hier matin. Une dizaine de véhicules sont arrivés sur place: la police de l’environnement, l’Unité de Répression des Pollutions, la police des Hauts-Pays, le bourgmestre, le juge d’instruction Pilette et le magistrat Bart.

Sur place, le décor était aussi désastreux que sur le terril Ferrand à Elouges, premier site de Covadec mis sous scellés le 14 mars dernier. Ici, aux anciennes câbleries, tout à côté de maisons particulières, à quelques centaines de mètres du centre-ville dourois, étaient entreposés plus de 5.500 m3 de déchets: 4.000 m3 en extérieur, 1.500 m3 en intérieur. Il s’agissait essentiellement de détritus plastiques, mais aussi de carton, de bois, des déchets électroniques,... Il semble même qu’il y avait des futs métalliques abritant des peintures ou un liquide d’aspect huileux ou encore des caisses contenant de la soude caustique en perle...

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Commentaires

1. Le mardi 1 avril 2008 à 18:45, par Pich

Télé-Mb parle de cave des anciens bâtiments remplit de déchet et recouvert d'une dalle de béton.
Et des personnes arrêtées pour trafic de déchet.
Avec ces dernier événement produit sur se site, cela ne risque pas de faire du tort dans la suite du projet de magasin (retrait des promoteurs)?
Et pour la santé du voisinage va-t-il y avoir un suivi idem pour le site de Ferrand ?

2. Le mardi 1 avril 2008 à 23:16, par clint

Ca fait des mois qu'en sortant du Colruyt on voit ce tas de déchets qui grandit de jour en jour... Il n'y a rien de nouveau... Mais je me suis toujours demandé à qui appartenait tout ça...
Maintenant qui va payer la rénovation et le nettoyage de tout ça ?

3. Le mercredi 2 avril 2008 à 07:52, par Carlo Di Antonio

Clint, vous trouverez ci-dessous l'arrêté de police que j'ai pris hier. Vous pourrez y constater sans peine que le dépôt a été constaté par la Police de l'environnement en septembre 2004 et que la première démarche officielle de la commune pour régulariser cette situation date de janvier 2007 (lettre à la DPE) et de mars 2007 (demande au propriétaire d'évacuer le site). Vous aurez sans aucun doute votre interprétation toute personelle de cette situation mais en ce qui me concerne je considère qu'il y a eu un laxisme évident du collège entre 2004 et fin 2006. Aujourd'hui nous risquons d'en payer cash les conséquences. ARRETE DE POLICE. Le Bourgmestre, Vu le décret du 11 mars 1999 relatif au permis d’environnement ; Vu l’Arrêté du Gouvernement wallon du 4 juillet 2002 arrêtant la liste des projets soumis à étude d'incidences et des installations et activités classées et notamment la rubrique 37.20.02 ; Attendu que le 10 septembre 2004, la Division de la Police de l'Environnement a constaté sur le site des Anciennes Câbleries de DOUR, sur la parcelle cadastrée ou l'ayant été n° 1209n3, Section A à DOUR, des dépôts de déchets de matières plastiques ; Attendu que Monsieur Jacques ABRASSART, gérant de la société COVADEC à l'époque, a reconnu qu'il s'agissait d'un dépôt de déchets collectés par sa société auprès d'entreprises de la région ; Attendu que lors de son audition, le 10 septembre 2004, Monsieur Jacques ABRASSART a déclaré que la société COVADEC n'avait plus de place sur son site d'exploitation à ELOUGES, en cours d'aménagement, et qu'il utilisait provisoirement une partie du site des Anciennes Câbleries de DOUR, dont il est propriétaire à titre privé, pour pouvoir stocker, trier et conditionner des déchets de matières plastiques ; Attendu qu'il s'était engagé à évacuer ces déchets avant la fin de l'année 2004 et à demander auprès de l'administration communale un permis d'environnement pour exploiter à titre temporaire le dépôt de déchets ; Attendu que Monsieur Jacques ABRASSART n'a entrepris aucune démarche de régularisation et a, au contraire, accumulé des déchets divers sur le site en cause ; Attendu que le 29 septembre 2006, Monsieur Jacques ABRASSART a été remplacé dans sa fonction de gérant de la société COVADEC par Monsieur Rony ARBEL ; Vu le rapport du chef du Service d'Incendie concernant le site et examiné par le Collège communal, le 16 mars 2007 ; Vu le courrier de la Commune de DOUR du 30 mars 2007 demandant à la société COVADEC l'évacuation rapide des matières plastiques stockées sur le site, dans un délai maximum d'un mois ; Attendu que le 22 novembre 2006, la Division de la Police de l'Environnement a constaté des dépôts de déchets entreposés sur une grande partie du site et sur une hauteur allant jusqu'à 3 à 4 mètres ; Attendu que ces déchets consistaient essentiellement en des déchets de matières plastiques tels que des sacs, des feuilles, des tubes, des blocs, des granulés, des bobines, etc ; Attendu que Monsieur Rony ARBEL a déclaré à cette date pouvoir évacuer la majeure partie des déchets dans un délai de 3 mois ; Attendu que les 20 mars et 19 avril 2007, la Division de la Police de l'Environnement a pu constater que les dépôts de déchets avaient diminué très sensiblement par rapport à la situation de l'année d'avant Vu le courrier du 15 mai 2007 adressé par la Division de la Police de l'Environnement, accordant à la société COVADEC un délai de 6 mois pour terminer l'évacuation des déchets encore entreposés sur le site ; Attendu que le 21 décembre 2007, l'Unité de Répression des Pollutions a constaté sur place que le volume de déchets stockés était plus important que lors des derniers contrôles réalisés par la Division de la Police de l'Environnement ; Attendu que le 22 janvier 2008, l'Unité de Répression des Pollutions a constaté que la plupart des dépôts étaient constitués d'un mélange inextricable de déchets variés de plastiques, de carton, de bois, etc ; Attendu que parmi les déchets stockés a même le sol, se trouvaient également des décombres et des appareils électroniques hors d'usage tels que des téléviseurs et des ordinateurs ; Attendu que la quantité de déchets sur le site a été estimée, le 22 janvier 2008, à environ 4000 mètres cubes pour les dépôts à l'extérieur et à environ 1500 mètres cubes pour les dépôts à l'intérieur des bâtiments ; Attendu que dans un bâtiment abritant des déchets, il y avait également des fûts métalliques contenant des peintures, des fûts métalliques contenant un liquide d'aspect huileux, ainsi que des caisses contenant des flacons de soude caustique en perles ; Attendu que le site d'exploitation de la société COVADEC est situé à ELOUGES, rue d'Audregnies et non sur le site des anciennes Câbleries de DOUR ; Attendu que les dépôts de déchets ont été établis sur le site des anciennes Câbleries de DOUR à l'initiative de Monsieur Jacques ABRASSART, à l'époque où il était gérant de la société COVADEC ; Attendu que Monsieur Jacques ABRASSART est propriétaire à titre privé du site où sont entreposés les déchets et que par ce fait, il a la maîtrise effective de ces déchets ; Attendu que l'implantation et l'exploitation des dépôts de déchets sur le site des anciennes Câbleries de DOUR ne sont couvertes par aucun permis d'environnement, en infraction à l'article 10 du décret du 11 mars 1999 relatif au permis d'environnement ; Attendu que cette situation, constatée dès le 10 septembre 2004, a fait l'objet d'un procès-verbal initial référencé 64.M1.730274/04 dressé par la Division de la Police de l'Environnement ; Attendu que la persistance de cette situation a été constatée le 22 janvier 2008 par un procès-verbal subséquent référencé 730073/08 dressé par l'Unité de Répression des Pollutions ; Vu le courrier de l'Unité de Répression des Pollutions du 28 mars 2008, réf. DPE/URP/M/53020.076/08.114/JCP, me faisant rapport de la situation ; Attendu que conformément à l'article 74 du décret du 11 mars 1999 relatif au permis d'environnement, « lorsqu'il a été dressé procès-verbal d'une infraction aux articles 10, 11, 57 ou 58, le Bourgmestre, sur rapport des fonctionnaires et agents désignés par le Gouvernement peut, afin d'éviter, de réduire les dangers, nuisances et inconvénients visés à l'article 2 du présent décret ou y remédier, ordonner la cessation totale ou partielle de l'exploitation » ; Attendu que le stockage de grandes quantités de déchets de matières plastiques, de bois et de carton, en l'absence de dispositif approprié de détection et de lutte contre le feu, constitue un danger pour la sécurité et la santé des riverains en cas d'incendie ; Attendu qu'il n'existe aucun dispositif approprié de détection et de lutte contre le feu sur le site en cause ; Attendu que le service d'incendie a demandé en mars 2007 l'évacuation rapide des matières plastiques stockées sur le site ; Attendu qu'un incendie s'est déjà déclaré dans un dépôt de déchets sur le site en 2004 ; Attendu que le site en cause est enclavé en zone d'habitat et se situe à quelques centaines de mètres du centre de DOUR ; Considérant que dès lors, il y a lieu de faire évacuer ces dépôts de déchets non autorisés pour remédier à la situation de danger ; Attendu que tous les avertissements adressés aux responsables de COVADEC et les délais qui leur ont été octroyés pour faire évacuer les déchets ont été vains ; Considérant que l'article 74 du décret du 11 mars 1999 relatif au permis d'environnement confère au bourgmestre un pouvoir de police spéciale ; Attendu que cette disposition est suffisamment complète et précise et ne justifie pas l'application éventuelle de la police administrative générale ; En vertu de l’article 74 du décret du 11 mars 1999 relatif au permis d’environnement; Par ces motifs ; ARRÊTE Article 1 Ordre est donné à Monsieur Jacques ABRASSART, propriétaire de la parcelle cadastrée ou l'ayant été n° 1209n3, Section A, à DOUR, d'y cesser immédiatement toute exploitation généralement quelconque à la notification du présent Arrêté. Article 2 Les scellés sont apposés et il est procédé à la fermeture immédiate de l'établissement. Article 3 Ordre est donné à Monsieur Jacques ABRASSART d'introduire un plan d'intervention. Article 4 Seule l'évacuation des déchets sera admise, selon le plan d'intervention approuvé par la Commune de DOUR et dans le respect de la législation relative à la protection de l'environnement. Article 5 Le plan d'intervention visera l'organisation de l'évacuation de tous les déchets présents sur le site. Il sera déposé auprès de la Commune de DOUR et de l'Unité de Répression des Pollutions de MONS, dans un délai maximal de 10 jours ouvrables à dater de la notification du présent arrêté. Au cas où des remarques seraient émises par la Commune de DOUR sur le plan d'intervention déposé, la version corrigée de ce plan sera réintroduite dans les 7 jours ouvrables qui suivent la notification de ces remarques. L'évacuation des déchets commencera dans les 7 jours ouvrables qui suivent l'approbation du plan d'intervention et sera achevée dans les 2 mois qui suivent. Article 6 Le plan d'intervention précisera : - le planning et l'horaire détaillés d'évacuation des déchets de manière à respecter les délais précisés par l'article 3 ; - les identités et coordonnées exactes des établissements vers lesquels les déchets seront évacués, ainsi que toutes les informations utiles attestant qu'ils sont régulièrement autorisés à les recevoir ; - l'identité et les coordonnées exactes des transporteurs qui interviendront dans l'évacuation des déchets ; - les mesures envisagées pour s'assurer que toutes les dispositions légales en matière de gestion des déchets seront respectées, notamment en matière de transferts transfrontaliers de déchets ; - l'identité exacte de la personne présente sur le site qui sera chargée de surveiller les opérations de chargement et d'évacuation des déchets ; - les mesures envisagées pour s'assurer que les véhicules qui sortent de l'établissement ne souillent pas la voirie publique ; - les modalités de tenue d'un registre qui reprendra les informations suivantes : 1) le numéro d'ordre de l'évacuation de chaque lot de déchets, 2) la date et l'heure de leur évacuation, 3) le type et la nature des déchets, 4) le libellé et le numéro de code des déchets repris dans l'Arrêté du Gouvernement wallon du 10 juillet 1997 établissant un catalogue des déchets, 5) l'identité du transporteur et du destinataire, respectivement, 6) le numéro d'immatriculation du véhicule de transport quittant l'établissement. Article 7 Monsieur Jacques ABRASSART est tenu de porter à la connaissance de la Commune de DOUR et de l'Unité de Répression des Pollutions de MONS, soit par courrier électronique, soit par fax, cinq jours ouvrables au moins à l'avance, la date du début de l'évacuation des déchets. La même procédure sera appliquée dès l'achèvement de l'évacuation. Article 8 L'exploitant transmettra chaque semaine, par fax ou courrier électronique, à la Commune de DOUR et à l'Unité de Répression des Pollutions de MONS toutes les informations relatives aux déchets évacués dans la semaine écoulée, en reprenant les différents points contenus dans le registre. Article 9 Tous les bordereaux d'évacuation des déchets seront tenus sur place à la disposition des services de contrôle. Article 10 Les services communaux sont chargés de mettre en place les moyens administratifs adéquats en vue de faire respecter les mesures prescrites aux articles précédents. Article 11 En cas de non respect des dispositions des articles 3, 4 et 5, l'évacuation des déchets pourra être confiée d'office à la SPAQuE, tous frais à charge du détenteur des déchets. Une sûreté équivalente au montant estimé des travaux TVAC pourra être exigée, à constituer conformément aux dispositions de l'article 55 du décret du 11 mars 1999 relatif au permis d'environnement. Article 12 Les contrevenants aux dispositions du présent arrêté seront passibles des sanctions pénales prévues en la matière. Article 13 Les présentes dispositions ne préjudicient en rien aux droits éventuels d’autres administrations. Article 14 Le présent arrêté sera affiché sur le site concerné ainsi qu’aux lieux habituels d’affichage par les soins de la police. Sa destruction ou son enlèvement seront punis des peines prévues à l’article 560-1° du Code pénal. Il sera notifié le jour même par voie administrative à Monsieur Jacques ABRASSART, domicilié à DOUR (7370), rue d'Offignies, n° 63. Article 15 Monsieur Jacques ABRASSART ou son représentant peut être entendu par les agents de l'Unité de Répression des Pollutions. A cet effet, il leur adresse une demande écrite dans les quinze jours de la notification du présent arrêté. A défaut, il est réputé ne pas solliciter la possibilité d'être entendu. Article 16 Un recours en suspension et/ou en annulation est ouvert au destinataire du présent acte dans les 60 jours de sa notification du chef de violation des formes soit substantielles, soit prescrites à peine de nullité, excès ou détournement de pouvoir auprès du Conseil d'Etat. La procédure d'annulation fait l'objet de l'arrêté du Régent du 23 août 1948 déterminant la procédure devant la section d'administration du Conseil d'Etat. La saisine du Conseil d'Etat a lieu par requête écrite adressée sous pli recommandé à la poste. Cette requête est datée et contient : 1°- Les noms, qualité, demeure ou siège de la partie requérante 2°- L'objet de la demande ou du recours et un exposé des faits et des moyens 3°- Les noms, demeure ou siège de la partie adverse. A cette requête sont jointes non seulement trois copies certifiées conformes par les signataires outre autant d'exemplaires qu'il y a de parties adverses en cause, mais aussi une copie de l'acte entrepris. La procédure de suspension fait l'objet de l'arrêté royal du 5 décembre 1991 déterminant la procédure en référé devant le Conseil d'Etat. Elle n'est concevable que si des moyens sérieux susceptibles de justifier l'annulation ou du règlement attaqué soient invoqués et à condition que l'exécution immédiate de l'acte ou du règlement risque de causer un préjudice grave difficilement réparable. Elle doit être introduite par un acte distinct de la requête en annulation et au plus tard avec celle-ci. La demande de suspension peut être accompagnée d'une demande de mesures provisoires. Article 17 Copie du présent arrêté sera transmis, pour leur information à : - Monsieur le Procureur du Roi à MONS (notice n° 64.M1.730274/04), - l'Unité de Répression des Pollutions à MONS Fait à DOUR, le 1er avril 2008 Le Bourgmestre Carlo DI ANTONIO

4. Le mercredi 2 avril 2008 à 08:29, par syl

Il était temps qu'on change de bourgmestre!
Merci pour le travail effectué par toute ton équipe, Carlo!
Cela en fera peut-être réfléchir quelques-uns qui se croient au-dessus des lois...

5. Le mercredi 2 avril 2008 à 08:32, par La Province

Et vos sources, monsieur le bourgmestre? Je crois reconnaître ci-dessus l'article du site de la Province...

6. Le mercredi 2 avril 2008 à 11:36, par Carlo Di Antonio

Oui, effectivement. www.laprovince.be

7. Le jeudi 3 avril 2008 à 17:39, par Yves de Blaugies

M. Di Antonio,

Je lis de temps en temps les débats sur ce blog, et ce n'est pas la première fois que je vois des commentaires de votre part du style "...mais en ce qui me concerne je considère qu'il y a eu un laxisme évident du collège entre 2004 et fin 2006".

En tant que citoyen lambda, je suis très peu intéressé par ce genre de commentaire alimentant une sorte de guéguerre communale au demeurant assez lassante.

Par contre, je crois qu'il est de votre devoir, en cas de laxisme constaté par qui que ce soit, de porter plainte afin d'obtenir des explications claires ainsi que la désignation de responsables (des gens, pas des sociétés). Donc, si le Collège précédent n'a pas fait son boulot, prenez les mesures adéquates (plainte, saisie du Ministre de tutelle,...)! Celà sera sans doute utile lorsque dans 15 ou 20 ans, le taux de leucémie constaté sur la commune sera 40 fois supérieur à la normale.

De plus, je crois qu'il est urgent, vu la multiplication de ce genre de catastrophe, d'organiser un suivi médical de la population de l'ensemble de l'entité (examens médicaux, analyse des statistiques,...).

Il ne reste plus qu'à espérer que Dour ne deviendra pas un Mellery #2....

8. Le jeudi 3 avril 2008 à 17:54, par Carlo Di Antonio

Yves de Blaugies. Depuis le début de cette affaire (premiers dépôt en 2004), j'ai interpellé plusieurs fois le conseil communal. Je vous rappelle que j'étais dans l'opposition. J’ai dénoncé en 2005 la création d'une décharge clandestine aux anciennes Câbleries. J'ai également sollicité la police de l'environnement durant cette période 2004/2006 en utilisant ma casquette de député régional. Donc, j'ai bien utilisé la tribune que me donnait le conseil communal pour interpeller et questionner la majorité. C'est cela le fonctionnement démocratique normal d'une commune. Que vouliez vous que je fasse de plus dans l'opposition? Porter plainte à qui? Il y avait un choix politique de la majorité qui consistait à faire confiance au propriétaire et lui donner du temps pour régulariser sa situation. Par la voix de l’un des échevins le collège estimait même qu’il s’agissait d’une activité intéressante de tri et de valorisation des déchets plastiques. Par contre, depuis 14 mois j'ai largement fait ce qu'il fallait pour sortir ce dossier de l'ombre et faire en sorte d'arriver aux résultats de ces derniers jours. L’activité est arrêtée, les sites sont bouclés. Reste maintenant à mener un autre combat; nettoyer et assainir ces décharges.

9. Le jeudi 3 avril 2008 à 21:38, par Yves de Blaugies

beaucoup de bla-bla mon cher carlo et cela commence à bien faire le dénonciateur des affaires promises.
au plaisir.

10. Le jeudi 3 avril 2008 à 21:59, par Carlo Di Antonio

Yves de Blaugies; Le bla bla comme vous dites est aisément vérifiable; je tiens toutes les pièces à votre disposition. Je suis tout à fait à l'aise pour en parler pendant des heures. Vous trouvez peut être que la situation de ces sites (covadec elouges et anciennes câbleries) ne méritait pas une réaction énergique ? Permettez moi d'avoir la prétention de croire que j'ai correctement fait mon job.

11. Le jeudi 3 avril 2008 à 22:21, par Pich

Yves de Blaugies: Allez demander à l'ancienne majorité pourquoi aucune réaction suite au différente interpellation lors des conseils communaux et celle venant des riverains des sites.
Ces quand même bien eux qui a cette époque avait tout les pourvoir sur la commune pour faire bouger les choses.

12. Le jeudi 3 avril 2008 à 23:07, par Renaud

Carlo, vous êtes un genre de Sarkozy, en plus démocrate et qui tient ses promesses... Il est vrai que Sarkozy est accompagné de Carla, et qu'à une lettre près nous y étions...

Désolé pour la comparaison avec le petit Nicolas, mais j'avais une folle envie de faire le jeu de mots Carlo/Carla. Ce n'est pas le but de mon propos.

La fin des activités sur ces sites est une bonne nouvelle et je tiens à vous adresser mes félicitations les plus vives.

Je projette certainement dans un avenir lointain, mais ce site des câbleries est un bâtiment magnifique, possèdant une histoire et sincèrement, sa réhabilitation par la commune ou toute autre administration Belge pour en faire un espace culturel (musées, salles de spectacles) serait bien plus "glamour" qu'une décharge comme c'est le cas.

13. Le jeudi 3 avril 2008 à 23:12, par Michel

Merci et encore Merci Carlo,
En effet , la situation de" ZONE POUBELLE" pour Dour-Elouges a enfin été démantelée après plusieurs années de NON-DITS...
La population a de plus souffert de cette pollution car beaucoup de maladies graves comme le CANCER ont été la cause de beaucoup de décès.Mais encore des non-dits???

14. Le vendredi 4 avril 2008 à 07:49, par Yves de Blaugies

Le post #9 n'était pas de moi - honte à l'usurpateur (ou manque de courage). Je ne me permets pas ce genre de familiarités.

15. Le vendredi 4 avril 2008 à 08:41, par Yves de Blaugies

Réaction sur post #11

Vous n'avez sans doute pas bien compris le sens de mon post initial (#7). C'est exactement ce dont j'exhorte M. Di Antonio à faire: établir des responsabilités claires (nominatives).

Si il y a des écrits (PV de conseil communal, pétitions), et bien prenez-les et montez au Bd de l'Empereur et ensuite au Parlement Wallon afin de poser une question écrite. Au moins l'information passera.

Des trésors d'ingéniosité sont trouvés afin de payer moins cher son litre de mazout - pourquoi ne pas monter un "www.masanteestprimordiale.be"?

Quid du suivi médical? Commencer par contacter les Généralistes de l'entité serait un bon début.

Bonne journée

16. Le vendredi 4 avril 2008 à 10:02, par Un observateur dourois

Point 13.
Pas de panique . Avant de parler cancer,attendons les conclusions de la Spaque sur la nature des produits douteux entreposés. Nous demandons simplement que toute la transparence soit faite sur ce sujet et qu'une communication non ambigüe soit établie dès connaissance des conclusions.
Une première conclusion pourrait déjà être tirée sur base d'examens médicaux réalisés sur les travailleurs de cette entreprise. Ils ont été les plus exposés à ces produits dits potentiellement dangereux .

17. Le vendredi 4 avril 2008 à 15:18, par naru dour

Je pense que le propriétaire a été naïf de croire
que cela passerait comme ça,

18. Le vendredi 4 avril 2008 à 17:22, par dan de pt dour

carlo, tu as des journée de combien d'heures??tu es sur de pas avoir un frére jumeau?? et sertain diront encore que tu fais rien
merci et bon courage car il en faut
mais même si il reste pas mal de chose à faire je crois que l'on ne peux pas dire qu'il n'y a pas de renouveau a dour
enfin tu es jeune et tu auras bien besoin de temps avant de voir la fin du chemain
courage carlo

19. Le vendredi 4 avril 2008 à 18:18, par Carlo Di Antonio

réponse à narudour ; je n'ai pas mis la totalité de votre message en ligne. Cela n'a pas sa place ici.

20. Le vendredi 4 avril 2008 à 18:24, par MR X

Cette affaire me fait penser dans un autre domaine au drame du Heysel,on a cherché des responsables partout en oubliant qu'au départ,si une bandes d'excités de Liverpool n'avaient pas chargé,tout se serait bien passé.Même chose ici,on s'en prend à celui qui met fin à une situation dont chacun ne mesure peut-être pas le danger potentiel en oubliant que la responsabilité des exploitants est quand même la plus importante.Quand on gère une entreprise,on se doit de respecter les directives légales,d'autant plus si on risque de mettre en péril la santé d'autrui.

21. Le vendredi 4 avril 2008 à 19:43, par narudour

vous avez raison carlo, c'est très intime et cela n'a pas à pararaitre sur votre blog.
les propriétaires méritent-t-ils la prison ??? Sont ils dangereux ???

22. Le vendredi 4 avril 2008 à 20:02, par Carlo Di Antonio

réponse à narudour; mon avis personnel est que le principe du pollueur payeur doit pleinement s'appliquer. Moi j'interviens comme autorité administrative, je fais cesser une exploitation illégale et dangereuse. Le reste, et surtout ce qui concerne la privation de liberté des gens, c'est le domaine de la justice. Je suis incapable de vous dire en détail ce que la justice reproche aux deux personnes emprisonnées pour quelques jours. Je pense que chacun doit s'occuper de ses responsabilités et en rester là. C'est le cas ici en ce qui concerne le travail que j'ai mené avec l'administration communale et l'administration de la région service environnement, celui réalisé par la police et enfin celui de la justice.

23. Le vendredi 4 avril 2008 à 21:09, par narudour

je pense qu'en effet, dour est trop petit et tout ce sait d'autant plus que les partisans de joëlle milquet et de di rupo sont proches mais attention car la mentalité est tout à fait différente et dans les rangs de joelle milquet il y a des gens qui n'ont pas leur place, trop proche des idées néolibérales. il y en a moins mais vous et votre ami du dour music véhiculez des idées tout à fait à côté du social, quelqu'un qui fait fortune venant du monde ouvrier ne sait plus comprendre les " petites gens " c'est un parvenu !!! quand je dis petites gens, je ne parle pas du quart monde mais bien de l'ouvrier actuel qui gagne 1.000 euros par mois et que vous ne pourriez pas comprendre, vous nagez dans l'opulence et j'espère que vous vous souvenez d'où vous venez!!!
c'est la première fois que je viens sur votre bloc mais je crois constater que dour n'est pas au centre mais bien à droite...

24. Le samedi 5 avril 2008 à 20:26, par Pich

Post 14 et 15 : Yves de Blaugies et Yves de Blaugies mettait vous d'accord pour différencier vos pseudo si vraiment 2 personnes différentes.
Carlo les adresse IP sont-elle les mêmes?

25. Le dimanche 6 avril 2008 à 11:39, par Carlo Di Antonio

Pich, ce sont bien deux adresses IP diffèrentes.

26. Le dimanche 6 avril 2008 à 12:07, par Carlo Di Antonio

Réponse à narudour; Je refuse de me situer sur cette échelle gauche/droite. Cela n'a plus de sens. Je suis fils d'ouvrier et ce que j'ai obtenu c'est à force de travail. Ca c'est une certitude; un fait incontestable. Même souffrants, mes parents ont énormément travaillés et grâce à cela mes 5 frères et sœurs et moi-même n’avons jamais manqué de l’essentiel. Grâce à cela j’ai pu aller à l’université et obtenir des compétences. Je sais parfaitement ce que c’est de vivre avec très peu de moyens. Pour l’anecdote. J’ai pu économiser et m’acheter ma première voiture à 26 ans et elle m’avait coûté 10.000 fb ! J’ai toujours gardé le souvenir de ces années pas faciles et je suis fier de savoir ce que représente la valeur travail. Quel est le problème pour vous ? La réussite professionnelle de mon projet et de mon équipe ? Je ne sais pas précisément ce que vous me reprochez mais si la mauvaise gestion et l'immobilisme sont des valeurs de gauche alors effectivement je dois être à droite. Par exemple, ce que nous découvrons chaque jour dans le logement social à Dour est dramatique… Pendant dix ans au moins il y eu un mélange de non gestion, de copinage, d’incompétence… Et c’est vrai que le Président du logis et moi-même nous nous sommes donnés comme objectif de remettre cela en ordre. Par exemple, les arriérés de loyers au 31 décembre 2006 étaient de 160.000 euros (rappels non envoyés, loyers mal calculés, mise en demeure non exécutée…). Aujourd’hui, au 31 mars 2008, après 12 mois de travail de la nouvelle équipe, ces arriérés de loyers ne s’élèvent plus qu’à 77.991 euros. C’est quoi à votre avis ? C’est une gestion normale des choses que de percevoir les loyers dus ? Où c’est une politique anti sociale ? Dans le social, comme dans d’autres domaines, il faut gérer efficacement et respecter certaines règles. Je reçois chaque semaine des dizaines de personnes pour des problèmes sociaux et si certains cas sont effectivement problématiques d’autres sont aussi le fait de gens prêt à tout pour en faire le moins possible et réclamer allocations sociales majorées, maison sociale etc etc. Les mêmes personnes refusent parfois de se présenter à ma permanence emploi ! Vous avouerez qu’il y a un problème majeur. Il faut oser le dire car c’est la triste réalité de notre situation actuelle. Comme le disait Balavoine « Il ne suffit pas d’être pauvre pour être honnête ».

27. Le dimanche 6 avril 2008 à 15:42, par betphno24

pourquoi dans ce merdier covadec les doux reveurs anacronique a la pollutions ne sont ils jamais monter au crenaux cela ne se passait pas pres de leurs habitations ?

28. Le dimanche 6 avril 2008 à 16:48, par narudour

Beaucoup de dourois ont grimpés un échelon social grâce à la sueur de leurs parents : ce n'est pas une raison pour dénigrer les petites gens !
Avez-vous de l'emploi pour tous les chômeurs de Dour ?

29. Le dimanche 6 avril 2008 à 18:23, par betphno24

depuis le 03-04-2008 on peut voir fleurir des objet de touttes sorte sur les trottoirs de l entité .j ai penser a une exposition eclectique urbaine mais que nenni il s agit des objets pour la collecte des encombrant qui si je ne me trompe aura lieu le 10-04-08 et quid du reglement communal (soit disant intransigeant lors de la collecte de juillet 2007 )dour focus va pouvoir en faire un article de circonstance apres le dossier covadec .
et les pauvres gars de mondour qui se cassent le c.. pour faire briller la commune ,quelle manque de respect pour le travail des autres.

30. Le dimanche 6 avril 2008 à 18:43, par bourgeois christophe

Monsieur Di Antonio,
Pourquoi les gens font tant de bruit autour du circuit de moto car ces personnes n'habitent pas à la rue drève jouveneau ou à proximité car ils ne savent pas qu'il y a déjà un circuit à dour c'est le NOUVEAU PARKING avant c'était au bon temps et le soir, maintenant c'est en pleine journée moi je commence en avoir marre de ces rigolos qui se pensent tout permis mais que fais la police? Je n'ai rien contre vous mais il serait temps de penser aux citoyens! Où sont les caméras ? Je n'ose même pas allé me promener avec mes enfants sur ce parking à vélo les voitures arrivent comme des bombes.Pour votre information une voiture a fait crier ses pneus de la nuit de vendredi à samedi de 00h00 à 1h00 et cela est normal.

31. Le dimanche 6 avril 2008 à 18:53, par Carlo Di Antonio

réponse à Christophe Bourgeois. Nous connaissons bien ce problème puisque nous avons pris les décisions qui s'imposaient. La société qui doit installer les caméras a été désignée. Elle doit les installer sous peu ; il manque en fait certains documents administratifs relatifs à la protection de la vie privée et les mesures à prendre en ce sens. J'espère qu'il s'agit d'une question de semaines. En attendant, je vous conseille d'appeler la police chaque fois que des personnes font des courses sur ce parking. L'avez vous fait. C'est important car je n'ai pas la possibilité de laisser des policiers en stand by sur ce parking.

32. Le dimanche 6 avril 2008 à 18:56, par Carlo Di Antonio

Réponse à betphno; effectivement, peu de gens respectent les règles concernant le dépôt des encombrants. Il nous reste trois ramassages avant la fin du système... Finalement c'est peut être une bonne chose que, comme dans les autres communes, ce système disparaisse et soit remplacé par le parc à containers et le ramassage à la demande.

33. Le dimanche 6 avril 2008 à 19:00, par Carlo Di Antonio

réponse à narudour ; J'ai dénigré les petites gens? Vous avez lu cela ou? Au contraire, je suis particulierement attentif à aider ceux qui veulent s'en sortir.

34. Le dimanche 6 avril 2008 à 19:23, par bourgeois christophe

Monsieur Di Antonio,
Cela ne sert à rien d'appeler la police car la fois où je suis allé la trouver on m'a répondu qu'ils ne savaient rien faire et j'ai alors répondu qu'es ce qu'il faut attendre un tué? on m'a répondu peut-être! Trouvez-vous cela normal?

35. Le dimanche 6 avril 2008 à 21:53, par lefrontalierpedibus

@ 26- Carlo di Antonio

Excellente réponse de votre part et nul ne peut nier, au travers de votre exemple, que la véritable démocratisation des études existe en Belgique depuis « belle lurette » et que personne n’a attendu Maria Arena pour réinventer l’eau chaude ! La « discrimination » scolaire !... Quel beau slogan populiste pour engranger des voix et pour cultiver l’obscurantisme des masses par l’autosatisfaction passive !
Hélas, et malheureusement, le violon du paupérisme et du misérabilisme fait toujours recette dans la bouche des extrémistes rétrogrades de la région ! Le gros handicap de notre Borinage ne réside-t-il pas dans la culture présente ou passée de l’assistanat sous la houlette particratique d’une fausse conception électoraliste et clientéliste des valeurs prolétariennes ?
Quoi de plus facile que de se soumettre, par empathie, aux aspirations les plus molles et les plus atoniques de l’inertie ?

36. Le dimanche 6 avril 2008 à 23:23, par dan de pt dour

je suis trés heureux de voir carlo faire la différance entre de vrai personne défavorisée qu'il faut vraiment aider et des profiteurs qui ne pence qu'a etre aider mais qui ne veulent surtout pas s'en sortir de peur de ne plus etre assisté , mais la premiére catégorie en général est prète a tout faire pour sortir de là , j'ai vu un homme aujourd'hui allé acheter avec ses deux enfants deux fleures (prix total 0,50€) pour l'aniversaire de sa femme ,l'un des enfants a demander a son pére si il n'en prenait pas une aussi et il a répondu <<non car maman sera plus contente si sa vient de vous >>puis il m'a regardé asser embaité et m'a souri en baissent les yeux ,voila malheureusement quelqu'un qui est vraiment en difficulté et qui a vraiment besoin d'aide

37. Le lundi 7 avril 2008 à 01:04, par Carlo Di Antonio

Réponse à Christophe bourgeois; une chose est certaine, si on ne les appelle pas, ils ne viendront pas. S'il vous plaît, appelez la police lorsque cela se produit. S'il n'y a pas d'autre solution appelez moi je ferais suivre moi même à la police. Mon numéro est le 0478/205861.

38. Le lundi 7 avril 2008 à 17:24, par Mme Jepensedoncjedis

Je félicite Carlo pour son courage et sa transparence. C'est rare en politique. J'espère qu'il exercera plusieurs mandats pour inscrire son travail dans la continuité car ce n'est pas en quelques mois qu'on rattrape les erreurs et les ingérences du passé.

39. Le mercredi 9 avril 2008 à 08:50, par b

L'ancienne majorité était bien au courant de ce qui se passait sur le site des anciennes cableries. Lors des dernières élections communales des placards électoraux à l'image de CERTAINS membres du parti socialiste étaient bien exposés face au Colruyt. Une certaine reconnaissance peut être ??

40. Le mercredi 9 avril 2008 à 10:38, par Sahara

Revenons sur le sujet COVADEC.En lisant les médias,il me semble que l'on se focalise sur le site des cableries de Dour qui est à proximité d'écoles,homes,pompes essences,magasins,...mais quand est - il des habitants de la cité Sainte-Odile et environs près du site de Ferrand?

41. Le mercredi 9 avril 2008 à 12:36, par Carlo Di Antonio

réponse à Sahara; les deux sites sont traités de la même façon. Les médias sont plus interpellés par celui de dour car il est tout à fait clandestin (sans aucun permis). Le site d'Elouges ne respecte pas le permis mais celui ci existe néanmoins.

42. Le mercredi 9 avril 2008 à 21:11, par meluzine13

Mr Di Antonio, ce 09 avril après les rumeurs les plus alarmistes, télé MB annonce qu'il n'y a aucun déchet "dangereux", est-ce que cette info concerne les 2 sites ? On a aussi beaucoup parlé de déchets enfuis sous une dalle de béton. Cette dalle existe-t-elle? si oui pourquoi enfuir des dechets "inertes" sous une chape de béton ? et tjs si elle existe réellement , a-t-on sondé pour savoir ce qui se trouve sous celle-ci ?
je suppose que vous êtes assaillis de questions similaires aux miennes, mais nous, nous ne pouvons compter que sur gens comme vous pour être tenus informés. Nous savons que la situation est grave et je pense que tout un chacun à un besoin légitime d'être informé. Il n'y a rien de pire que les rumeurs même non fondées elles sont souvent prises pour argent comptant et terrifient la population. Merci pour tout le travail que vous effectuez et la franchise dont vous faites preuve. A vouslire

43. Le mercredi 9 avril 2008 à 21:36, par Carlo Di Antonio

réponse à meluzine13; Il n'y a pas de danger averé mais les études de caractérisation des sites sont en cours et je suis les choses de trés près. J'ai tenu à démentir ce matin la rumeur relayée par Vivacité et qui évoquait des déchets radioactifs. Ce n'est pas le cas. Pour le reste, il me faut encore deux ou trois jours pour rassembler toutes les informations et communiquer clairement sur le sujet.

44. Le jeudi 10 avril 2008 à 15:06, par meluzine13

merci beaucoup, nous attendons vos infos avec impatience

45. Le jeudi 10 avril 2008 à 17:00, par Belgo4.0

bonjour Mr le Bourgmestre,

j'ai rajouté des liens vers votre blog depuis le blog Bea, de Bavay.
Bonne continuation :-)
"le Belge"

46. Le samedi 12 avril 2008 à 22:22, par Why not...

Si nous en croyons la presse, ce qui n'était de votre part qu'un devoir que vous avez pris en toute et bonne logique, cette histoire de "déchets" commence à sentir mauvais. On parle de tout et de rien... Du nucléaire, des hôpitaux; d'un trafic presqu'international; de Monsieur Tachenion qui se "décharge" de ses obigations dans ses anciennes fonctions et qui montre du doigt Monsieur Harmegnies; Monsieur Harmegnies qui va être entendu; des entrepreneurs véreux qui se foutent pas mal de savoir où partaient leur déchets... pourvu qu'ils partent; des marginaux qui, s'ils ont payé, se sont fait payer; la Police de l'environnement qui, poursuivant un entrepreneur, découvre, par hasard, que Ferrand et les Câbleries existent... ; Jusqu'à ce jour, personne n'avait rien vu ni entendu... "Nuits Blanches et Lunettes Noires... Mais comme le vent tourne, nous risquons de tomber dans une bagarre politico-politicienne dans laquelle les responsables connus depuis toujours risquent de passer à l'arrière-plan. D'os en os, on finit toujours par choisir le plus gros et cela deviendra une véritable bagarre politique... Les ex-gérants de l'entité contre les ex-gérants de l'exploitation accordée par les ex-gérants de l'entité... Et arrivé à ce stade-là, Les habitants de Sainte Odile et du quartier des Câbleries continueront d'attendre la fin d'un procès qui n'en finira pas de finir.
Des "déchets" qui commencent à sentir mauvais. Maintenant que la machine est en route et que chacun ayant trouvé un "nonosse" à ronger, cassant l'habitudes de leurs journées qui se suivaient et ressemblaient à la précédente, maintenant que chacun d'eux s'évertuera à "tirer la couverture à soi", nous pouvons vraiment nous attendre à tout.
Bon courage Monsieur le Bourgmestre. Il est vrai que vous n'êtes pas à votre premier festival mais celui-ci sera de taille.

47. Le dimanche 13 avril 2008 à 21:19, par Carlo Di Antonio

réponse à Why not: une première étape importante est franchie; la fermeture des 2 sites. Cela devait être bien préparé pour se mettre à l'abri d'un recours. Je suis trés satisfait d'avoir pu atteindre ce premier objectif. Pour la suite, il faut évidemment nettoyer tout cela. J'ai déjà rencontré, ce vendredi, les services de la SPAQUE (région wallonne). Je pense que nous pourrons agir vite. Pour reste et notamment les responsabliités, les complicités et les complaisances... c'est maintenant du ressort de la justice.

48. Le mardi 15 avril 2008 à 15:40, par rechercheverite

" Depuis décembre 2006 je recherche activement une solution pour cet ancien site industriel situé en zone industriel " Voila ce vous avez ecris sur votre blog alors que le site n'apportenait pas à la commune de dour .Alors qu'un geometre venu pour un bureau d'architecte de charleroi est venu fair une etude de quartier (Aout 2007).Aviez vous deja des vue sur les sites pour des fond personnel

49. Le mardi 15 avril 2008 à 19:22, par Carlo Di Antonio

Réponse à recherchevérité: J'ai effectivement recherché et finalement rencontré, début 2007, des investisseurs intéressés par un projet commercial sur ce site. Après leur avoir donné un accord de principe pour développer un projet commerce/logement à cet endroit je les ai orienté vers le propriétaire afin qu'ils puissent trouver un accord avec lui et disposer des terrains avant d'introduire un projet en bonne et due forme. En effet, pour développer un projet à cet endroit il faut avoir une autorisation de l’autorité communale mais aussi, bien entendu, disposer de droits réels sur les terrains concernés.

50. Le jeudi 24 avril 2008 à 21:00, par Why not...

Monsieur le Bourgmestre,
Le 9 avril, vous nous promettiez deux ou trois jours pour pouvoir nous tenir informés de l'évolution de l'affaire... Le 15 avril fut votre dernière intervention sur votre blog. Il est vrai que personne n'est intervenu. Ce 24, l'impression d'une chape de plomb semble s'être abattue sur l'"affaire"... Mon intervention du 12 serait-elle devenue une sorte de prédiction ou simplement un peu de clairvoyance? Evidemment, il y a des rumeurs, des "on dit" (les "on dit" courent les rues et les imbéciles les ramassent...) Ce qui paraissait simple au début devient de plus en plus compliqué. Au début, une partie de tennis avec ramasseur de balles; un match de basket; une rencontre de foot; du rugby à 15 et bientôt, le grand prix de formule 1... Cela se terminera par un saut à la perche mais par qui et pourquoi... L'"affaire" est en train de s'étouffer, on n'en parle déjà presque plus, mieux vaut se taire que de mal parler. En parler, c'est encore lui donner de l'importance. De toute manière, cela fera "PLOUFFFFF..." comme d'habitude. Excusez-moi d'avoir osé faire rebondir la balle mais à quoi servirait votre blog?

51. Le jeudi 24 avril 2008 à 23:15, par Carlo Di Antonio

Why not. je ne comprends à moitié rien à votre message. Cela veut dire quoi "Plouffff comme d'habitude" ? Nous travaillons énormément sur ce dossier difficile. Il ne se passe pas un jour sans qu'un élément s'ajoute au dossier. Vous imaginiez quoi? Qu'en 15 jours nous allions faire évacuer ce que certains ont accumulé pendant des années? Soyons un peu sérieux. Je vous informe aussi, si vous ne le savez pas, que le propriétaire est en prison et que la justice travaille. Nous devons aussi en tenir compte et faire avec cette situation.

52. Le jeudi 24 avril 2008 à 23:22, par Pich

A ton déjà sonder pour voir ce qui se trouvé sous les dalles de béton.

53. Le vendredi 25 avril 2008 à 00:21, par Why not...

Monsieur le Bourgmestre. "Plouffff comme d'habitude", cela veut dire que l'on a soulevé un lièvre et que l'on se trouve devant un terrier entier. D'un côté, la justice travaille et tant mieux. Mais autour de cela il y a de plus en plus de gens impliqués dans l'affaire qui devient de plus en plus difficile. Au début : 3 (tennis); 5 (basket) ; 11 (Foot) ; 15 (rugby) : 22 (Formule 1)... Et plus il y a de participants, il y a des chances que ça face "PLOUFFFF" comme d'habitude... Je n'ai rien voulu dire d'autre que cela. Vous le dites vous-même :"Il ne se passe pas un jour sans qu'un élément nouveau s'ajoute au dossier" et "...faire évacuer ce que CERTAINS ont accumulé..." Ca fait beaucoup de monde.

54. Le vendredi 25 avril 2008 à 06:01, par Phil de Blaugies

la "plouf" c'est une façon de dire que cela va tomber à l'eau je crois. Par contre une bonne idée à creuser c'est de prendre quelques détenus chaines et boulets aux pieds et les faire déblayer ça c'est des travaux d'intérêts généraux.

55. Le vendredi 25 avril 2008 à 12:42, par Michel

Mais que de remous... Ne croyez-vous pas que faire PLOUF ou SWING ou encore WHY ne fait que du vent... Des actes sont posés afin d'évoluer et de réparer les dégâts commis auparavant.
Alors laissons faire le travail SVP.

56. Le vendredi 25 avril 2008 à 15:36, par clint

Alors là, Phil je crois que tu te lances sur une pente glissante en pensant aux prisonniers pour nettoyer le site car d'autres te répondront d'y inclure aussi les chômeurs professionnels avec... Et là je pense pas que cela va vraiment plaire...

57. Le samedi 26 avril 2008 à 09:01, par Phil de Blaugies

effectivement clint c'est une pente glissante vu que les criminels ont aussi des droits et parfois même plus que les victimes mais bon ce n'est pas le débat de ce post j'en resterais donc là.

Bonne journée à tous profitez de ce beau soleil .

Carlo Di Antonio