Député C. Di Antonio (cdH).

En ce début d'année, une convention entre en vigueur entre la Belgique et la France permettant à l'aide médicale d'urgence d'intervenir au-delà de la frontière.

Cet engagement transfrontalier concerne, du côté français, le Nord-Pas-de-Calais, la Champagne-Ardenne, la Picardie et la Lorraine et du côté belge, la Flandre occidentale, le Hainaut, la province de Namur et la province de Luxembourg.

Subsidié par le programme européen Interreg III, le système permet une intervention plus rapide des centres 15 français et 100 belges sur les lieux d'intervention de part et d'autre de la frontière.

Monsieur le Ministre peut-il m'informer plus expressément de son fonctionnement ?

Comment cela se passe-t-il concrètement pour le patient belge pris en charge par les services français et inversement ?

Le dispositif pourra-t-il se développer avec les services 18 français au niveau du service incendie ?

En effet, il peut arriver pour les petites communes frontalières belges ou françaises que les services incendie ne puissent intervenir efficacement seule avec l'équipement de leur caserne. Elles doivent alors faire appel aux services plus éloignés, nécessitant dès lors un temps d'intervention beaucoup plus long.

Un partenariat entre les sapeurs pompiers belges et français permettrait de soulager bien des maux et de pouvoir bénéficier des équipements parfois en défaut de part et d'autre des casernes frontalières.

Monsieur le Ministre a-t-il plus d'informations concernant cet éventuel partenariat ?

Ministre D. Donfut.

J'ai pris note de la question de l'honorable Membre.

Je l'informe que l'aide médicale urgente étant une compétence exclusive de l'Etat fédéral, je n'ai pas d'information concernant un éventuel partenariat entre les sapeurs pompiers belges et français.