SAINT VICTOR, « de fil en aiguille… »
Ce qui ne devait être qu’un ravalement de façade pour rendre l’Eglise Saint-Victor plus compatible avec son environnement et la place de DOUR rénovée, est devenu un cauchemar pour les services communaux, et à fortiori pour le Collège.
Vu le genre de bâtiment, il est bien difficile à l’architecte auteur du projet de prendre en compte l’état réel de l’édifice, d’autant plus que sa mission n’était que de rafraîchir l’enveloppe extérieure.
Le chantier installé et l’échafaudage monté, le travail pouvait commencer jusqu’au moment où l’on découvre une fissure inquiétante dans la tour clocher.
Pour des raisons évidentes de responsabilité entre les intervenants, les travaux sont statés le temps de demander conseil à un ingénieur en stabilité qui rédige ensuite un cahier de charges définissant les travaux supplémentaires à mettre en œuvre.
Ouf, sauvés..., mais non, pas vraiment !!
La réparation du clocher ayant nécessité la construction d’un plancher de sécurité a donné un meilleur accès à la base de la charpente.
Nouvelle révélation, la base de certaines poutres sont pourries et vermoulues de manière telle qu’un encorbellement en pierre menace de se détacher avec les conséquences que l’on peut imaginer.
Un examen préliminaire montre, outre la présence de vers de bois communs, des traces de larves de capricorne, bien plus dangereuses que les premiers vu leur taille et leur manière d’opérer dans le bois.
Nous voilà repartis pour un tour ; faire appel à de nouveaux spécialistes pour éradiquer les parasites et pour réparer... Le chantier qui devait se terminer en octobre prochain risque malheureusement de prendre encore du retard.