L'arrestation de Georges Dumortier

Par Carlo Di Antonio, jeudi 12 octobre 2006 à 11:31 :: Coups de gueule :: #95 :: rss

En juin dernier, en tant qu'administrateur du Centre Culturel Le Botanique, je portais plainte contre le directeur Monsieur Georges Dumortier. D'après les documents en ma possession celui-ci avait notamment abusé de notes de frais (35.000 euros de notes de restaurant pour l’année 2005 et utilisé des fonds publics pour organiser sa fête d’anniversaire). J’avais remis à la Ministre et à la Justice l’ensemble des documents en ma possession. Hier soir, Monsieur Georges Dumortier a été inculpé et arrêté pour escroquerie, détournement, faux en écriture…. Je n'imaginais pas que cela irait jusqu'à l'arrestation. Je ne m'en réjouis pas mais cette décision me conforte dans ma conviction que les faits dénoncés étaient graves. J’ai le sentiment d’avoir fait mon devoir, mon travail d’administrateur honnêtement et consciencieusement. Les fonds publics doivent être gérés honnêtement c'est un principe ESSENTIEL. Nous avons longuement parlé ces derniers mois du logement social mais sans doute que d’autres domaines de la vie publique doivent faire leur examen de conscience et vérifier la bonne utilisation des fonds publics.

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Commentaires

1. Le jeudi 12 octobre 2006 à 14:08, par Un observateur dourois.

Je viens de l'apprendre via le site de la RTBF .
Copie du texte sur ce site est repris ci-dessous.

On lui aurait donné le bon dieu sans confession !!

Georges Dumortier, ex-directeur du Botanique à Bruxelles et secrétaire général du Conseil de la musique, fait l'objet d'une enquête administrative et cela en raison de notes de frais jugées anormalement élevées ou encore à la suite d'anomalies découvertes dans certaines factures. L’enquête a été déclenchée suite à l’envoie anonyme de notes de frais à Carlo Di Antonio, membre du Conseil d'administration du Botanique. Celui-ci les a alors transmis à Henry Ingberg, secrétaire général de la Communauté française, qui les a fait suivre à la ministre Fadila Laanan.

Ce vendredi matin, le Vif l'Express et le Soir font d'autres révélations. Le Vif l'Express se base sur de nouveaux documents reçus toujours de manière anonyme par Carlo Di Antonio. Des documents que le Soir a pu également voir. Ces documents, copies de courriels et de factures, suggèrent que Georges Dumortier aurait fait payer sa fête d'anniversaire du 17 mars, organisée au Botanique, par le Conseil de la musique. Coût : 6.060 euros.

Dans ces courriels, on peut notamment voir que 50 des 150 bouteilles de vin on été livrées au domicile de Georges Dumortier, qu’il est demandé d’adresser les factures au Conseil de la musique sans mentionner le lieu de livraison et qu’une facture portant la date du 12 juin mentionne «soirée partenaires fête de la musique» alors qu’il s’agit des frais de buffet du 17 mars. Georges Dumortier conteste. Pour lui ce n’était qu’une avance. Il dit avoir tout remboursé.

Quant à la ministre de la Culture, Fadila Laanan, elle annonce dans un communiqué que l'enquête suit son cours et qu'elle ne fera en attendant aucun commentaire sur le fond du dossier. Dans ce communiqué, la ministre annonce aussi le renforcement des règles de bonne gouvernance dans les organismes culturels subventionnés. L’enquête porte, rappelons-le, sur l’importance des frais de représentation et de mission que Georges Dumortier à mis à charge des trois institutions où il a ou avait des responsabilités, à savoir le Botanique, l’Orchestre royal de chambre de Wallonie et le Conseil de la musique.

C'est la semaine prochaine que la ministre devrait découvrir les résultats de l'enquête administrative à charge et à décharge de Georges Dumortier. Elle sera interpellée à ce sujet mardi ou mercredi au Parlement de la Communauté française. Quant à Di Antonio, il alertera le Parlement notamment sur les notes de frais de Georges Dumortier, sur la dizaine de licenciements en deux ans au Conseil de la musique et sur la composition du CA de ce même Conseil de la musique.

2. Le jeudi 12 octobre 2006 à 17:00, par Frederic C.

J'ai vu le reportage à la TV, c'est tout de même incroyable d'arriver à ce genre de chose. On dis souvent que ceux qui en ont le plus en veulent toujours plus...
Et il ne faut pas rever, il y en a beaucoups d'autres qui en profitent de cette façon.

3. Le jeudi 12 octobre 2006 à 17:35, par La Libre Belgique 2006

Judiciaire

Georges Dumortier à la case prison
Roland Planchar

Mis en ligne le 12/10/2006
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La justice le soupçonne d'avoir détourné à son profit pendant des années l'argent des institutions culturelles. Conseil de la musique, Conservatoire, Orchestre de chambre, Botanique... Le juge Claise l'a arrêté mais a laissé son épouse en liberté.

On a appris mercredi matin - la nouvelle ayant causé de grands remous dans le monde culturel francophone - qu'une vague de perquisitions venait d'être déclenchée sur ordre du juge d'instruction financier bruxellois Michel Claise dans plusieurs institutions, de la Maison communale de Mons où est implanté l'Orchestre de chambre de Wallonie au Conseil de la musique, à Bruxelles, en passant par le Botanique et le Conservatoire de la capitale. Le domicile de M. Dumortier a également été perquisitionné.

En cause : une vive suspicion contre l'intéressé, secrétaire général du Conseil de la musique, ex-directeur du Botanique (Bruxelles) et proche des autres institutions. Comme le parquet de Bruxelles nous l'a confirmé, M. Claise a d'ailleurs longuement entendu l'intéressé dans le courant de l'après-midi, avant de lui décerner un mandat d'arrêt pour divers chefs d'inculpation, allant de l'escroquerie et du détournement au faux en écriture et à la fraude fiscale. L'épouse de Georges Dumortier a également été interpellée et entendue, mais le juge Claise a renoncé, dans un "souci social" a expliqué le parquet, à la placer sous mandat, pour préserver leur jeune fils.

Mais qu'a donc fait M. Dumortier - qui est bien entendu présumé innocent ? La justice le suspecte très vivement d'avoir lourdement et pendant des années abusé du système des notes de frais (représentation et mission). Au mois de juin dernier déjà, il avait été l'objet d'une enquête administrative sur de telles notes laissant penser qu'il avait fêté ses 65 ans aux frais du Conseil de la musique. Dont coût : 6 060 euros. Il avait démenti, évoquant une "avance" remboursée, mais des anomalies avaient été mises au jour dans certaines factures et cette enquête avait été déclenchée, suite à un envoi anonyme de notes de frais apparemment truquées à un membre du conseil d'administration du Botanique, qui les avait fait parvenir à Henry Ingberg, le secrétaire général de la Communauté française, lequel avait fait de même vers la ministre de tutelle, Fadila Laanan (PS). Dumortier avait été suspendu.

Des courriers, notamment électroniques, et ces factures montraient en effet par exemple que, sur 150 bouteilles de vin destinées au Conseil, 50 avaient été livrées au domicile de l'intéressé ou qu'il demandait à des fournisseurs d'éviter de noter le lieu de livraison de certains articles.

Bref, rien d'étonnant à ce qu'une instruction ait été ouverte (une dénonciation des faits ayant du reste été faite à Mons, le dossier étant transféré à Bruxelles). Mais les surprises se sont encore accumulées. Si on savait déjà M. Dumortier capable de déposer pour la même journée une note de restaurant de 200 euros et une note de... collation de 1,5 euro (pour un Mars ?, un sachet de cacahuètes ?), les enquêteurs du juge Claise se sont rendu compte que l'intéressé rentrait parfois la même note de frais auprès des trois institutions où il exerçait des responsabilités, Botanique, Orchestre royal de chambre de Wallonie et Conseil de la musique.

Même pendant l'instruction

Le juge Claise a même dû s'étrangler lorsqu'il est apparu que, malgré l'enquête administrative le concernant, M. Dumortier avait poursuivi ses méfaits - jusqu'à causer l'écoeurement de certains dans le milieu culturel, nous y dit-on.

Mais quelle somme cela peut-il concerner ? "Il est impossible de le dire à ce stade", répondait mercredi Jos Colpin, le porte-parole du parquet, "mais il est probable que le dommage soit important vu la longueur de la période infractionnelle". Des années dont le compte n'a pas encore pu être fait...

© La Libre Belgique 2006

4. Le jeudi 12 octobre 2006 à 17:37, par Le soir

Judiciaire Le parquet parle de « complaisances à tous les niveaux »
Dumortier sous les verrous

L'ex-patron du Botanique est inculpé de faux, usage de faux et détournement de fonds publics. Il est en détention.
PIERRE BOUILLON EMILIE HAQUIN
mercredi 11 octobre 2006, 02:00

L es mêmes notes de frais rentrées auprès de plusieurs institutions, des voyages remboursés sans que leur intérêt professionnel soit justifié, une fête d'anniversaire financée par le Conseil de la musique... Georges Dumortier, pilier de la politique culturelle en Communauté française, est derrière les barreaux depuis mercredi.

Inculpé de faux, usage de faux et détournement de fonds publics, il a été placé sous mandat d'arrêt par le juge d'instruction bruxellois Michel Claise. En fin d'après-midi, il a été conduit à la prison de Forest.

Son épouse, Jacklyn Schembri, est également inculpée. Elle n'a pas été arrêtée.

Hier, quatre perquisitions ont été menées de... concert : au domicile de Dumortier à Anderlecht, au Botanique (dont il a été le directeur jusqu'en mai), au Conseil de la musique (qu'il dirige toujours) et à l'Orchestre royal de Chambre de Wallonie (basé à Mons et dont Dumortier était jusqu'il y a peu administrateur délégué à la musique).

Au fil des ans, Dumortier aurait profité du système et de l'argent de la Communauté française. Outre les nombreuses notes de frais falsifiées ou présentées auprès de plusieurs des institutions dont il était responsable, l'homme a créé avec son épouse une société, Art'event, avec laquelle il facturait des prestations notamment à l'Orchestre de Mons. Rien d'illégal en soi, sauf que le musicien était à la pension et touchait ainsi des revenus en échappant au contrôle de l'Office des pensions.

L'homme est en aveu des faits, mais nie l'intention de frauder.

Selon Marianne Thomas, la substitute en charge du dossier au parquet de Bruxelles, Dumortier est aussi soupçonné d'avoir touché, pendant de nombreuses années, un salaire de prof au Conservatoire royal de Bruxelles, alors qu'il s'y faisait rare. Il aurait payé des assistants pour le remplacer et gardé la différence de salaire pour lui. L'enquête doit encore établir ce fait.

C'est notamment pour éviter que Dumortier exerce des pressions auprès du Conservatoire, que le juge d'instruction a décidé de le garder en détention préventive, le temps de mener l'enquête.

Notons qu'une instruction avait déjà été ouverte au Parquet, en 1990, au sujet du Conservatoire. Elle fut classée sans suite.

En attendant, c'est tout le « système Dumortier » qui est épluché par la justice. « Il gagne très bien sa vie et s'abaisse à ramasser des miettes à gauche et à droite, s'indigne Marianne Thomas. C'est d'autant plus choquant qu'il s'agit d'argent public. »

Ses détournements ne sont pas encore évalués. A ce stade de l'enquête, on parle de plusieurs dizaines de milliers d'euros.

La justice soupçonne des « complaisances à tous les niveaux », imaginant mal comment le « système Dumortier » en question puisse tourner sans quelque bienveillance (qui vise-t-on, ici ? cela reste à fixer...).

De ce que l'on sait, la perquisition à l'Orchestre de Mons aurait permis aux enquêteurs de mettre la main sur des pièces comptables et des comptes rendus de séances du Conseil d'administration. La visite au Botanique, elle, aurait été plus fructueuse - selon un témoin, de grandes quantités de documents auraient été emportées, ceux-ci couvrant plusieurs années.

C'est au Botanique, précisément, que l'affaire Dumortier avait éclaté, en juin, quand Carlo Di Antonio, député CDH et membre du CA, s'étonne du train de vie de l'intéressé. Il apparaît alors que pour la seule année 2005, Dumortier a rentré pour 7.924 euros de notes de restaurant à charge du Botanique - ce montant passant à 35.000 euros quand on cumule les frais de restaurant mis au compte du Bota, du Conseil de la musique et de l'Orchestre de Mons.

L'analyse des documents montrera donc des justificatifs raturés, portés au compte de plusieurs institutions. On relèvera aussi des frais de déplacements (en Belgique) à charge de l'Orchestre de Mons, à un moment où le même Dumortier est à Avignon, ce que suggèrent des notes de frais (4.000 euros en déplacements, restaurants) mis à charge du Bota... C'est le même Di Antonio qui révélera cette affaire d'anniversaire privé, financé par le Conseil de la musique (6.000 euros) - un simple « prêt », nous dira Dumortier.

Interpellant la ministre de la Culture Fadila Laanan (qui ordonnera une enquête administrative), Di Antonio livrera les pièces dont il dispose au Parquet en juillet. L'enquête administrative ne sera pas rendue publique mais sera remise à la Justice.

Notons que s'agissant du Conservatoire de Bruxelles, l'un de ses anciens enseignants nous confirmait hier que Dumortier s'y montrait peu. « Il y était professeur de flûte. Pendant des années, on l'a vu venir le matin, signer la feuille de présence et filer aussi vite. Ce sont des assistants qui donnaient cours. »

5. Le jeudi 12 octobre 2006 à 18:05, par Aldo

Je suis outré que ces informations ne soient pas tombées plus tôt, plein de gens le savaient et on a laissé faire pendant des années.
Qu'on le mette aux travaux forcés, comme la remise en état du conservatoire par exemple.
Je plains les élèves du conservatoire qui doivent travailler dans des conditions d'après bombardement, (voir reportage réalisé par RTBF sur l'état du conservatoire...)
Après on dit qu'il n'y a plus de candidats à la culture, encore du travail pour nos responsables politiques !!!

6. Le samedi 14 octobre 2006 à 23:49, par Pierre

Carlo, un peu de calme, si tu met en prison tous les socialistes qui ont piqués de l'argent il ne restera plus de places pour les meurtriers et les violeurs.

7. Le mercredi 18 octobre 2006 à 09:42, par Pepone de Namur

Bravo pour votre enquête. Mais, d'après mes informations, à l'Institut supérieur de Musique (IMEP) de Namur il y a aussi des professeurs qui sont payés pour des heures qu'ils ne donnent pas ! Deux poids, deux mesures ?

8. Le mercredi 18 octobre 2006 à 10:01, par Barocco

J'ai eu l'occasion de travailler pendant une période d'un an en tant que graphiste à La Maison des Musiques. Lors de mon 1er entretien, J. ******* m'avait dit que dans cette asbl tout reposait sur le respect de la personne!!! Ce qui a suivi fut évidemment tout le contraire: Lors de mon engagement j'ai du apporter mon matériel informatique personnel (soi-disant ils n'avaient pas le budget pour me fournir ce matériel!!!). Lors des réunions, G.D****** avait un malin plaisir à humilier certaines personnes, le harcèlement moral était monnaie courante également de la part de J. *******. Les nombreuses notes de service que D******* nous envoyait étaient pour la plupart menaçantes. Au bout de 6 mois, lorsque ma période d'essai arriva à son terme, D******* m'envoya par fax 1 préavis en me disant qu'il me faisait un nouveau contrat à l'essai pour la même fonction! (6 mois) entrecoupé d'1 semaine où "vous viendrez travailler comme cela"!!!! c.à.d. en noir! Au terme de ce deuxième contrat il m'a licenciée définitivement pour cause de restructuration!!! J'ai eu recours à un avocat et leur entourloupe était tellement flagrante que j'ai rapidement gagné ce procès. Au mois d'avril de cette année, je suis convoquée par la Justice de Paix de St Josse, en cause Le Conseil de la Musique me réclame les frais de réparation de mon ordinateur!!! C'était une telle mascarade que le Juge de Paix a rapidement compris qu'il y avait de la malhonnêteté de leur part. Le mépris avec lequel ils traitaient leur personnel était incroyable, je ne comprend même pas pourquoi d'autres personnes qui ont travaillé beaucoup plus longtemps pour eux ne se sont pas concertées et révoltées. Finalement je me demande quel diagnostic un psychiatre donnerait-il à l'encontre de D******, car visiblement il doit souffrir d'une pathologie mentale.

9. Le vendredi 29 décembre 2006 à 15:44, par Tristan

L’affaire Dumortier / présence au conservatoire ??? Il est loin d’être le seul ce qui n’excuse rien bien entendu.
Il y a énormément d' hypocrisie dans ce milieu et beaucoup de professeurs sont protégés par le PS et par la franc-maçonnerie ( il faut le dire ) Les professeurs des conservatoires sont pour la plupart désignés par « piston » bien que le dernier décret laisserait penser le contraire. Certains d’entre eux bénéficient de la part de leur direction de « protections » incroyables qui ne seront jamais sanctionnées car la Ministre n’est pas ( je l’espère ) tenue au courant.
Exemples : Remises de cours qui ne se font jamais pour certains… quand on a le soutien de la direction ( le feuille de présence à signer par chaque professeur, c’est du n’importe quoi )

Elèves « fictifs » qui paient le minerval, ne vont jamais aux cours généraux au conservatoire pour pouvoir bénéficier de cours « privés gratuits » auprès du professeur ( double avantage, l’élève a des cours gratuits toute l’année et le professeur est assuré de son paiement …par la CF )

Elèves dont on sait qu’ils n’ont aucune compétence mais qui sont acceptés à l’examen d’entrée pour « gonfler » les classes ( ce qui augmente le nombre d’heures du professeur et par là son salaire )
Un moyen simple de vérification ? comparer la liste des étudiants entrant dans une classe avec la liste des étudiants ayant réussi tout leur cursus dans cette même classe.
Un autre moyen ? vérifier le nombre d’étudiants des conservatoires qui ratent les examens d’orchestre ( il n’y a plus de belges dans nos orchestres ) ou les examens de chœurs à Liège, Namur ou la Monnaie pour ne parler que de la wallonie.
Un autre moyen ? le nombre important de taux d'échec aux examens d'aptitudes ( suite à la réussite des examens au conservatoire, il faut présenter un examen d'aptitude pour pouvoir enseigner en académie )

Certains cours où les élèves ne s’inscrivent plus alors que ces mêmes classes sont archi-bondées à BXL, Liège et l’Imep ( un exemple : violon à Mons ) preuve flagrante qu’il y a là un manque de prise de responsabilités.

On dit que cet enseignement va mal ??? une enquête efficace menée par des personnes « autres » que le PS sur la qualité de l’enseignement dans les conservatoires serait plus qu’urgente !!!
Pourquoi des personnes « autres » que des PS ? Parce que les plus hauts postes de l’enseignement de la CF sont PS et que ceux-ci protègent certaines directions qui sont de la même loge ou du même parti.

Carlo Di Antonio