M. Carlo Di Antonio (cdH). – Depuis le plan Magellan, il semblerait que la production de messages publicitaires à la RTBF soit devenue payante. Mais elle ne l’est pas pour tout le monde et paradoxalement pas pour les grosses structures. Le Festival de Dour, par exemple, n’a rien dû payer. En revanche, des sommes relativement importantes, allant de 200 à 250 euros, ont été réclamées à de petites associations lors d’accords de production, notamment avec VivaCité. Cette nouvelle pratique est-elle autorisée ? Étant donné que cela suscite l’inquiétude des acteurs de terrain, pouvez-vous nous en dire plus ?

M. Carlo Di Antonio (cdH). – Ce qui m’étonne, c’est que les factures ne concernent pas toujours des prestations extérieures. Souvent, c’est un animateur de Mons ou d’ailleurs qui réalise le spot. Ces quelques centaines de partenariats culturels annuels à 200 euros représentent une recette supplémentaire infime pour la RTBF. Demander à la RTBF la gratuité pour les annonces des petites associations culturelles n’est pas exiger d’elle un effort exorbitant. Il serait plus cohérent de réclamer une contribution aux grosses structures.

M. Carlo Di Antonio (cdH). – Si une grosse structure va voir la RTBF pour avoir un spot d’annonce, la réalisation et la diffusion seront gratuites. Si une association locale est partenaire, elle aura la diffusion gratuite mais pas la réalisation ! En outre, je suis certain que cet effort a pour conséquence la perte de partenariat avec des associations locales, reculant devant le coût financier. Le futur contrat de gestion permettra peut-être d'éviter ce problème.