Plan financier de FLAGEY
Par Carlo Di Antonio, mardi 26 avril 2005 à 17:27 :: Interventions au parlement de la Communauté française :: #11 :: rss
Question orale au Ministre du Budget
Auteur(s): Carlo DI ANTONIO
Réf. Doc. Parl.: Compte Rendu Intégral - 16 (2004-2005) - 26 avril 2005
Carlo Di Antonio:
Mon interpellation est essentiellement d’ordre financier, raison pour laquelle je l’ai adressée à M. Daerden.
Pour rappel, le projet Flagey est, au départ, un projet de rénovation sous forme d’un partenariat public/privé, sur lequel s’est greffé un projet culturel privé. Les responsables de ce projet réclamaient sans succès depuis deux ans des moyens financiers récurrents de la part de la Communauté française. Le bilan culturel des deux premières années semble positif. Si l’on en juge d’après les articles de presse parus à l’automne dernier, les administrateurs sont très satisfaits : 70 % des salles sont remplies et le succès est au rendez-vous.
Il manque toutefois 1,5 million d’euros. Je suis quelque peu étonné, à cet égard, de constater que des gestionnaires privés et compétents – gérant des sommes encore bien plus importantes dans le cadre d’autres fonctions – ont créé un tel trou financier en deux ans, d’autant que les données budgétaires – notamment l’absence de subventions – étaient connues. Il ne s’agit pas d’une promesse non tenue. Je me demande si le chantage communautaire ne faisait pas partie des plans de certains. . .
Vous avez proposé que la Communauté française verse un montant de 500.000 euros pour 2005, et cela de manière récurrente, en tout cas pour 2006. Sur quel poste budgétaire cette somme sera-t-elle prélevée?
Le nombre de demandes est, vous le savez mieux que moi, très élevé. Nous ne voudrions pas voir diminuer les moyens mis à disposition des sociétés, des ASBL et de l’ensemble du secteur culturel en Communauté française. Pour 2006, si des moyens complémentaires sont dégagés pour la culture, ce que j’espère, un montant de 500.000 euros ne devra-t-il pas d’office être consacré au projet Flagey ?
Je vois mal comment il pourrait en être autrement. Je souhaiterais obtenir une réponse précise concernant le budget et les intentions du ministre.
M. le président:
En l’absence du ministre Daerden, Mme Laanan lira sa réponse.
Mme Fadila Laanan, ministre de la Culture, de l’Audiovisuel et de la Jeunesse: – Je souhaite vous lire, in extenso, la réponse de mon collègue M. Daerden. En date du 25 avril 2005, le gouvernement de la Communauté française a marqué son accord sur le projet de subventionnement de l’ASBL Flagey.
Cet accord porte sur deux ans et prévoit que l’intervention de la Communauté française s’élèvera à 500.000 euros par année. À ce propos, je tiens à rappeler à M. Di Antonio que cet accord ne porte donc pas sur un montant de deux millions d’euros, mais bien d’un million d’euros, qui sera réparti sur deux ans à charge de la Communauté française. Ces montants seront imputés sur le budget de Mme la ministre de la Culture, de l’Audiovisuel et de la Jeunesse, Fadila Laanan, et plus précisément sur l’allocation de base 33.07.13 de la division organique 20. L’impact budgétaire global sera examiné lors de l’ajustement budgétaire 2005.
Je tiens à rappeler que l’accord intervenu entre la Communauté française, la Communauté flamande et la Région bruxelloise pour le financement de l’asbl Flagey prévoit une intervention financière à hauteur du même montant pour chacune des trois entités, à laquelle il faut ajouter 500.000 euros supplémentaires versés par la Communauté flamande à l’orchestre VRO (Vlaams Radio Orkest), soit un total annuel de deux millions d’euros.
Une évaluation sera réalisée avant la fin de l’année 2006, afin de faire le point sur la situation financière de l’asbl Flagey
M. Carlo Di Antonio:
J’espère, madame la ministre, que vous veillerez, au moment le l’ajustement budgétaire, à ce que ces moyens viennent d’un autre poste que le secteur culturel, y compris pour 2006 puisque l’engagement de la Communauté française porte également sur cette année-là.
Commentaires
1. Le jeudi 4 janvier 2007 à 23:12, par elisabeth burdot
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