M. Carlo Di antonio (cdH)

À l’initiative de la CSC et de la CFDT, une réunion s’est tenue pour aborder le développement économique transfrontalier avec la France.

Le problème porte sur la ligne de chemin de fer à Quiévrain où il convient de combler une distance de 1.600 mètres afin d’assurer un transfert optimal des marchandises.Cette demande provient des entreprises françaises qui souhaitent désengorger l’axe Paris-Bruxelles.

Cette initiative serait réellement efficace en termes de développement économique de cette partie de notre région.

REPONSE

M. André Antoine, Ministre du Logement, des Transports et du Développement territorial

La liaison Saint-Ghislain-Valenciennes connaît un essor économique, notamment dû à la présence d’entreprises automobiles.

Actuellement, l’infrastructure de connexion impose un détour.Il faudrait, pour rendre la ligne attractive, établir une liaison directe sur 1600 mètres (800 m en Belgique et 800 m en France). Le coût pour la Belgique s’élève à 230.000 euros.

Le projet que vous évoquez est intéressant et mérite d’être discuté.Ce vendredi, je rencontrerai différentes personnes pour examiner l’intérêt de ce projet.

Je ne peux qu’inviter une délégation du Parlement à se joindre à moi pour l’appuyer.

M. Carlo Di Antonio (cdH)

Je remercie M. le Ministre pour sa réponse et l’intérêt qu’il porte à ce dossier.Les syndicats n’ont évoqué que l’intérêt du projet pour le trafic marchandise. Je pense, pour ma part, qu’audelà des marchandises, un intérêt peut être trouvé pour le transport passager.

M. André Antoine, Ministre du Logement, des Transports et du Développement territorial

Je ne peux que réitérer ma suggestion qu’une délégation du Parlement m’accompagne pour appuyer le projet.